Emma Bovary épouse son médecin avec de grands espoirs romantiques. Mais très vite, la monotonie de sa vie l’étouffe autant que son corsage. Elle part à la recherche d’autre chose, d’attention, d’amants, et d’émotions qui permettront de combler l’écrasante vacuité de l’existence.
Joue au piano, sois parfaite, sois belle et tais-toi, sois ce que la société attend de toi, donne la vie, mais réprime tout ce qu’il y a de vivant en toi. Emma Bovary souffre des attentes du monde extérieur. Mais elle continue à poursuivre le désir ultime… Le désir de devenir entière. Même si cela signifie sa perte.
En écrivant Madame Bovary, Gustave Flaubert lance une bombe dans le champ de la littérature mondiale de l’époque. Cette histoire d’une femme adultère, mariée à un médecin et qui finit par se suicider frappe la France de 1856 d’une telle stupeur qu’elle est considérée comme une atteinte à la société et fait l’objet de poursuite judiciaire et d’un procès. Le personnage d’Emma Bovary provoque une onde de choc en France et dans le monde.
Flaubert vient d’inventer le roman moderne. Il souhaitait écrire un livre à propos de « rien », mais en a écrit un sur « tout » : sur le désir inextinguible d’être aimé·e, sur le patriarcat, sur un amour (impossible), sur l’adultère, sur la vie et la mort.
Mise en scène et texte: Carme Portaceli & Michael De Cock | Avec: Maaike Neuville, Koen De Sutter & Ana Naqe | Conceptions lumière: Harry Cole | Paysage Sonore: Charo Calvo | Chorégraphie: Lisi Estaras | Assistant à la mise en scene : Ricard Soler | Conception de décor et costumes: Marie Szersnovicz | Production: Miek Scheers, Tanja Vrancken.